Le Prix Françoise Demulder récompense les femmes photographes de presse
Depuis plusieurs années maintenant, le Prix Françoise Demulder célèbre le travail remarquable de deux femmes photographes de presse dans le cadre du Festival international Visa pour l’Image. Cette année, les deux lauréates ont été récompensées pour leur approche radicalement politique de la photographie. Juliette Pavy a été récompensée pour son projet « Sous la glace de l’Arctique, le mercure », tandis que Mahé Elipe a été primée pour « Celles qui sèment la lutte ». Portraits de deux femmes photographes incontournables.
Juliette Pavy et l’environnement
Juliette Pavy est une photographe documentaire de renom, son travail s’attache à dénoncer les sujets environnementaux et sociétaux qui font la une et animent les débats aujourd’hui. Pour « Sous la glace de l’Arctique, le mercure », c’est de l’Arctique dont il est question, région où Juliette Pavy est allée pour la première fois en tant qu’étudiante en biologie, avant d’y retourner en tant que photographe.
Ce qui l’intéresse particulièrement dans ce cas précis, c’est la concentration de mercure dans certaines régions de l’Arctique et les répercussions que cela peut avoir sur les populations locales lorsque la fonte des glaces s’accélère. Elle explore les conséquences directes de la pollution sur l’environnement et la nécessité de prendre des mesures urgentes pour protéger notre planète.
Mahé Elipe et la lutte pour les droits des femmes
Mahé Elipe, quant à elle, a lancé « Celles qui sèment la lutte » en 2018. Le projet documente les actions et les protestations des collectifs de femmes contre les violences sexistes au Mexique. Les images capturées par Elipe dépassent le statut de simple témoignage. Elles nous transmettent une impression de mouvement, de résistance et de rigueur. Les sujets photographiés dépassent leur statut de victime, et deviennent de véritables défenderesses des droits des femmes.
Les photos de Mahé Elipe rappellent la nature essentielle de la lutte pour les droits des femmes, notamment au Mexique où les femmes sont trop souvent marginalisées et exclues. Avec « Celles qui sèment la lutte », Mahé Elipe nous offre des images fortes de femmes courageuses, engagées et porteuses d’espoir pour l’avenir.
Conclusion
Les projets primés cette année dans le cadre du Prix Françoise Demulder sont tous deux forts et résolument politiques. Le choix de ces deux lauréates illustre la valeur de la photographie engagée et de son rôle à jouer dans la bataille pour l’égalité et la justice. Ces sujets d’actualité sont d’une importance cruciale, ils doivent être mis en lumière pour susciter le changement, et c’est exactement ce que ces deux femmes photographes de presse ont réussi à travers leurs projets respectifs. Si vous souhaitez en savoir plus sur leur travail, je vous invite à aller consulter leurs portfolios.
