Devenez incontournable en 2021 : comment être présent là où on ne veut pas de vous ?

Les coulisses du métier de photoreporter avec Lucas Barioulet Lucas Barioulet est un photoreporter français qui a décidé de documenter l’actualité à sa manière, en renouant avec un style de reportage plus authentique. Dans cet article, nous avons rencontré ce talentueux photographe pour en savoir plus sur son parcours, sa vision du métier et ses coups de cœur. La passion de la photographie Lucas a commencé sa carrière de photographe en suivant une formation en journalisme à l’école publique de Tours. Mais les programmes de l’école ne proposaient pas de spécialisation en photojournalisme. C’est en partant vivre aux États-Unis, à San Diego, qu’il a commencé à travailler sur ses premiers reportages. Depuis, il a collaboré avec des journaux comme Le Parisien et l’AFP, avant de se concentrer principalement sur ses collaborations avec Le Monde. La vision de Lucas sur le métier de photoreporter L’approche de Lucas est unique en son genre. Il cherche à montrer les régions du monde sous un autre angle, sans sensationnalisme, mais plutôt en racontant ces régions à travers la multitude de petites histoires personnelles qui les composent. « Certains endroits sont certes saturés de reporters, mais il reste toujours des angles à trouver, des histoires à raconter », nous confie-t-il. Le quotidien et la vie dans ces zones de conflits sont au cœur de ses reportages. Il ne se focalise pas forcément sur la ligne de front, mais plutôt sur les maisons, les clubs de sport, les lieux de sorties, les studios de musique, etc. Son but est de raconter une histoire à travers le prisme de la jeunesse et de l’identité, tout en mettant en lumière un autre visage de ces régions. Le matériel utilisé par Lucas Même s’il ne se concentre pas principalement sur l’aspect technique de la photographie, Lucas admet que chaque reportage remet en question l’appareil utilisé. Pour les organes de presse, il doit envoyer ses prises de vue rapidement, le numérique est donc indispensable. Il travaille donc avec du matériel moderne comme les appareils photo Leica. Pour ses projets plus personnels, il utilise des appareils photo argentiques. Selon lui, l’utilisation de pellicules impose de prendre moins d’images, et donc de penser le reportage différemment. Il ajoute également que la connivence créée avec l’appareil peut susciter chez les personnes l’intérêt pour le processus de création photographique. Le métier de photoreporter, une vie à risque Lucas souligne également que le métier de photojournaliste est dangereux, en raison de l’insécurité due aux conflits armés et aux risques de kidnapping ou de mort. Il doit donc consacrer une grande partie de son temps à assurer sa sécurité, ainsi que celle de ceux qui l’accompagnent sur le terrain. Il ajoute qu’il est crucial de garder une intégrité dans son travail, et de veiller à l’utilisation éthique de ses images. Un métier passionnant Malgré les risques, Lucas considère le métier de photoreporter comme passionnant. Il estime qu’il y aura toujours des sujets à couvrir, et que la pratique de cet art permet de développer à la fois une base photojournalistique ainsi qu’une écriture et une approche plus personnelles. Lucas continue son travail entre Is